REICKO est né d’un long parcours marqué par l’apprentissage, la chute et la renaissance.
Avant d’être une méthode, c’est d’abord une expérience vécue, celle de Willy Pierre-Joseph, chorégraphe, pédagogue et artiste du mouvement.
Sportif depuis toujours, Willy découvre la danse à 16 ans.
Il s’immerge dans le hip-hop, le dancehall, puis explore la robotique, domaine qui alimente son goût pour l’observation du mouvement et la logique du corps en action.
Après le lycée, il choisit de devenir éducateur spécialisé et accompagne pendant dix ans des personnes en situation de handicap, de maladie ou en difficulté sociale.
Formé auprès de psychologues et d’anthropologues, il s’interroge :
« Comment créer un environnement qui stimule et permette à chacun de s’épanouir ? »
Porté par le besoin de comprendre le lien entre corps, danse, créativité et soin, il met fin à sa carrière dans le social pour reprendre des études et obtient un Master II en danse-thérapie.
Il y découvre l’analyse du mouvement, la symbolique du geste et les bienfaits de la conscience corporelle.
Ses stages auprès de France Schott-Billmann, notamment avec des patients atteints de Parkinson, et son expérience à Handidanse, enrichissent sa réflexion :
« Dans quelle mesure l’imaginaire déploie-t-il le potentiel du corps ?
Comment le corps influence-t-il la pensée ? »
Son parcours croise ensuite les danses africaines, la capoeira, le modern jazz et la danse contemporaine, fasciné par la manière dont le rythme transforme le corps.
Rapidement, il cherche à hybrider les styles :
« Comment le corps peut-il changer d’état, s’adapter, mélanger toutes ces danses ? »
En 2013, des opportunités artistiques lui permettent d’intégrer professionnellement le monde de la danse.
Il collabore avec plusieurs compagnies telles que Dominique Lesdema, Cie De Fakto / Aurélien Kairo, Cie 0,10 – SAMO / Laëtitia Guédon, ou encore Cie Tzigart / Clotilde Rullaud.
Il participe à des tournées nationales avec Abd Al Malik (Le Noir et l’Épée) et Edalam, tout en poursuivant sa recherche personnelle.